Notre objectif
principal n’a jamais
été aussi pertinent :
favoriser la
rencontre entre
les citoyens et la
science.
n 2017, Universcience
a conforté le lien solide qui
l’unit à ses publics. Nous avons
ainsi accueilli près de 2,9 millions
de visiteurs sur nos deux sites,soit
une fréquentation en hausse de
3,7% par rapport à 2016.
A ce chiffre s’ajoutent près d’un million
de visiteurs pour nos expositions hors les
murs présentées en France et à l’étranger,
avec en particulier le grand succès de
l’exposition Chiens et chats au Québec,
sans compter les 7, 7 millions de visites
sur nos sites internet. Nous voyons là
les effets de la dynamisation de notre
programmation et de notre politique
d’ouverture à tous les publics.
La Cité des sciences et de l’industrie continue ainsi de
se renouveler, comme l’incarne sa nouvelle charte
de communication visuelle, lancée en fin d’année.
Le vaisseau spécial,
nouveau dispositif inédit pour les
petits, est venu enrichir l’espace
Je sais faire
de la Cité
des enfants 2/7 ans. Le planétarium s’est doté, pour la
première fois en Europe, de la très haute définition de
projection en 8K séduisant ainsi plus de 285 000 visiteurs.
Dans le premier
Studio LEGO
®
éducation
de France,
ouvert en début d’année 2017, les enfants peuvent
désormais construire leur propre robot et découvrent les
principes de base de la programmation. Pour La Géode,
un appel à projets innovants a été mené à l’issue duquel
l’offre des Cinémas Gaumont Pathé a été retenue,
ouvrant la voie au renouveau de cet équipement
emblématique. Enfin, de nouveaux aménagements
des jardins Sud ont été engagés - comprenant des
interventions graphiques éphémères de grand format -
tandis que le parvis Nord accueillait un poulailler,
nouvelle illustration, aux côtés des moutons, du rôle joué,
en ville, par les animaux de la ferme.
Le Palais de la découverte a, quant à lui, fêté ses
80 ans en 2017. Cet anniversaire a été célébré de la plus
belle des façons, notamment au cours d’un week-end
exceptionnel, les 20 et 21 mai, marqué par 24 heures de
médiation en continu. Le Palais a retrouvé sa rotonde
d’entrée magnifiquement restaurée. Sans attendre les
travaux de rénovation générale programmés à l’horizon
2020, une nouvelle salle consacrée à
l’informatique et
aux sciences du numérique
a été préfigurée ; pleinement
opérationnelle en 2018, elle bénéficie d’un financement
participatif du public - une première pour l’établissement.
Enfin, l’exposé légendaire sur l’air liquide, dispose, depuis
peu, d’une nouvelle muséographie, au sein d’une salle
entièrement rénovée.
A la Cité des sciences et de l’industrie comme au Palais
de la découverte, notre offre s’est distinguée par sa
qualité, samodernité et sa diversité. Au Palais, après
deux expositions très ludiques,
Viral
et
Faites vos jeux
,
l’exposition
Pasteur, l’expérimentateur
a été inaugurée
en décembre en présence du Président de la République.
Plus tôt, à la Cité des sciences et de l’industrie,
Effets
Spéciaux, crevez l’écran
ou
Valerian et Laureline en
mission pour la Cité
ont, par leur originalité, suscité
l’engouement des visiteurs. Ceux-ci étaient nombreux
aussi, en début d’année 2017, aux rendez-vous des
expositions
Quoi de neuf au Moyen âge ?
et
Terra
data, nos vies à l’ère du numérique
, comme ils le sont
depuis décembre pour l’exposition
Froid
. Il faut encore
mentionner la réouverture de l’exposition permanente
Cerveau
ainsi que l’ouverture de l’
e-LAB
, préfiguration
de l’espace permanent consacré au jeu vidéo.
Les plus jeunes ont, quant à eux, eu le plaisir de découvrir
les expositions
Bébés animaux
et
Il était une fois,
la science dans les contes
. Soulignons enfin que
l’exposition
Mutations urbaines, la ville est à nous
,
présentée à la Cité des sciences et de l’industrie jusqu’en
mars 2017, a reçu un prix pour son dispositif de data-
visualisation.
Dans nos musées sans collection, l’expérience proposée
aux visiteurs repose sur la diversité des approches.
C’est d’abord grâce à lamédiation humaine qui est
au fondement de l’identité du Palais de la découverte,
renforcée par de nouveaux exposés sur l’informatique.
C’est ensuite le numérique - une spécialité de notre
établissement - qui offre aujourd’hui des possibilités
inédites, en particulier pour accroître la participation
des visiteurs. Nous nous efforçons également de renforcer
le dialogue entre notre public et celles et ceux qui
« font », comme c’est le cas avec le nouveau dispositif
de médiation
Un ingénieur, un projet
lancé à la Cité
des sciences et de l’industrie à l’occasion des journées
nationales de l’ingénieur en octobre dernier.
Enfin, un
escape game
scientifique a été conçu à la Cité
des sciences et de l’industrie, qui propose une nouvelle
forme d’intervention.
Notre objectif principal n’a jamais été aussi pertinent :
favoriser la rencontre entre les citoyens et la science,
entre la science et les citoyens et ce, en partenariat
avec les organismes de recherche et les acteurs
industriels, dont le soutien nous est précieux. C’est à cet
objectif que contribuent également nos nouveaux et
nombreux festivals ; ils sont en prise avec les grandes
préoccupations sociétales, qu’ils s’intéressent à la santé
(
Journée nationale de l’innovation en santé
en janvier),
aux nouveaux modes de déplacement urbain (
Roue
libre
en mars), aux drones (
Drôle de drone
en mai) ou
encore à l’alimentation (
Do eat yourself
en décembre).
On citera, dans le même esprit, la première soirée pour
jeunes adultes,
Sciences Frictions
, mêlant expériences
scientifiques, performances et musique, ou encore le
colloque Vers de nouvelles humanités ?
L’humanisme
face aux nouvelles technologies
qui ont répondu à la
volonté d’ouverture de notre maison.
Ce faisant, Universcience a conforté sa place au cœur de
la société, comme en témoigne son élection, en 2017,
au conseil d’administration des grands réseaux
professionnels que sont l’Association des musées et
centres pour le développement de la culture scientifique,
technique et industrielle, ECSITE, le réseau européen des
le mot
du président
centres de sciences, ou encore interMusées. Cette place
nouvelle, nous entendons l’assurer grâce notamment à
un conseil scientifique renouvelé en 2017. Nous savons
aussi pouvoir compter sur des personnels créatifs et
engagés, que je veux ici saluer, et dont les représentants
ont signé, avec la direction d’Universcience, un nombre
important d’accords collectifs en 2017. Enfin, il me faut
souligner le soutien et la générosité de nos mécènes,
partenaires, donatrices et donateurs. Qu’ils en soient
sincèrement remerciés, de même que l’État, qui assure
une tutelle attentive sur l’établissement.
Au Palais de la découverte comme à la Cité des sciences
et de l’industrie, nous ne sommes pas là pour dire à nos
visiteurs ce qu’ils doivent penser. Nous sommes des
éveilleurs de curiosité, des susciteurs de questions,
des catalyseurs d’intelligence : nous y montrons que
la science n’est pas une opinion, mais que saméthode est
fondée sur le doute, sur l’expérience, sur la preuve,
sur le travail en équipe. Telle est notre contribution au bien
public. En 2017, comme en témoignent les pages qui
suivent, et pour longtemps encore.
BRUNOMAQUART,
président d’Universcience
Inauguration de l’exposition
Pasteur, l’expérimentateur
- décembre 2017 - Palais de la découverte
De gauche à droite : Maxime Schwartz, commissaire scientifique de l’exposition ; ancien directeur général de l’Institut Pasteur ; Bruno Maquart,
président d’Universcience ; Nil Didier, muséographe Universcience ; Sylvie Clergue, coordination graphique Universcience ; Maud Gouy, cheffe de
projet, Universcience ; Floriane Pérot, muséographe Universcience ; Emmanuel Macron, Président de la République ; Françoise Nyssen, ministre de
la Culture ; Astrid Aron, commissaire de l’exposition, Universcience ; Clara Bombled-Marcandella, coordination scénographique Universcience ;
Claire Douieb, cheffe de projet audiovisuel Universcience ; Michèle Antoine, directrice des expositions d’Universcience ; Agnès Buzyn, ministre des
Solidarités et de la Santé.
2
surprendre annexes enrichir ouvrir intro