i
Dès les années 1932-1933, Jean Perrin,
(ci-contre) prix Nobel de Physique en
1926 pour ses travaux sur l’atome, conce-
vait l’avant-projet d’un Palais de la décou-
verte sur la proposition d’André Léveillé,
vice-président de la Confédération des
Travailleurs Intellectuels.
Avec ce Palais, Jean Perrin voulait
« rendre manifeste la part déterminante
que la science a prise dans la création de
notre civilisation et faire comprendre que
nous ne pouvons espérer rien de vraiment
nouveau, rien qui change la destinée, que
par la recherche et la découverte ». De
mai à novembre 1937, dans le cadre de
l’Exposition Internationale « Arts et Tech-
niques dans la vie moderne », le Palais de
la découverte se voit attribuer 25 000m
2
au sein du Grand Palais. Cette exposition,
dès l’origine nommée Palais de la décou-
verte parJean Perrin, est un immense suc-
cès avec plus de deux millions de visiteurs
si bien que, dès 1938, le Palais va rouvrir
à titre permanent même s’il connaîtra des
statuts différents au fil des ans.
Aujourd’hui, au sein d’Universcience,
le Palais pérennise son objectif de rendre
accessible à tous la science, ses mé-
thodes, sa rigueur, ses résultats par un
grand nombre d’expériences interactives
et de démonstrations spectaculaires. Il
présente la science telle qu’elle se vit,
telle qu’elle se fait, Jean Perrin disait « la
science en train de se faire ». Fruit d’une
coopération constante et fructueuse avec
le monde de la recherche, les cinquante
présentations
expérimentales
quoti-
diennes du Palais de la découverte consti-
tuent une véritable mise en scène de la
science, de ses principes fondamentaux
et de ses découvertes les plus récentes.
Démonstrations expérimentales, expo-
sitions attractives, informations et débats
y sont développés dans l’optique, non pas
Jean Perrin
et le Palais
de la découverte