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de délivrer un savoir descendant, mais
bien de susciter curiosité, esprit d’éveil
voire de questionnement vis-à-vis des lois
de la matière, de l’Univers et de la vie.
Telle était l’idée initiale de Jean Perrin qui
souhaitait favoriser la vulgarisation des
sciences par les expériences effectuées
devant ou par le public lui-même.
Presque inchangées depuis leurs ori-
gines compte tenu de leur succès, cer-
taines démonstrations comme l’élec-
trostatique sont toujours plébiscitées.
Réalisées par des médiateurs et média-
Les institutions doivent être bâties en
hommes plus qu’en pierres. Un Palais
permanent de la découverte ne sera
utile que si, loin d’être une sorte de Mu-
sée bientôt stérilisé dans l’immobilité, il
garde un contact vivant avec la Science
qui continue à se créer, ceci grâce à
l’effort soutenu de chercheurs
et de savants qui feront de cet effort
leur activité principale.
«
»
trices enthousiates qui font la plus-value
et l’excellence du Palais de la découverte,
les animations abordent les sciences
fondamentales (l’astronomie, la chimie,
la physique, les sciences de la vie, les
sciences de la Terre, les mathématiques)
ou développent des thématiques spéci-
fiques dans les expositions temporaires.
L’objectif ? Réconcilier scientifiques, non
scientifiques, donner le goût des sciences
et, pourquoi pas, susciter des vocations
de chercheurs !
Jean Perrin,
Catalogue du Palais de la découverte
, 1938
